C'est une affaire personnelle qui concerne le fils d'un syndicaliste influent de l'UGTA, à laquelle les membres du conseil de wilaya du syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation ont réagi ! » C'est par cette première déclaration que le directeur de l'éducation de la wilaya de Mascara, Abdelghani Barakat, s'est confié hier à El Watan. En effet, en défendant des accusations des syndicalistes de l'UGTA de Mascara, le premier responsable du secteur a dévoilé les causes exactes qui ont encouragé « les syndicalistes de l'UGTA » de menacer, par le biais d'un communiqué, « de saisir les chemins garantis par la loi pour défendre la dignité des fonctionnaires et leurs droits acquis ». Au sujet des fonctionnaires de l'éducation licenciés dont les syndicalistes ont exigé la réintégration dans les plus brefs délais et sans condition, notre interlocuteur a indiqué que ce sont « une dizaine de fonctionnaires de l'éducation qui ont fait, ces dernières années, l'objet de licenciement après une condamnation judiciaire, et ceci n'est que l'application pure et simple de la loi ». « Malheureusement, il a fallu que des mesures parallèles soient prises à l'encontre du fils d'un syndicaliste de l'UGTA, qui occupait la fonction de magasinier au niveau d'un établissement de Tighennif, pour que les représentants des travailleurs haussent le ton. » Abdelghani Barakat précise, dans ce contexte, que l'intéressé, qui a eu une affaire avec la justice, a introduit un recours auprès la direction de la fonction publique. En aucune manière, la direction de l'éducation ne transgresserait la loi. En ce qui concerne les retraités occupant des logements de fonction ayant fait l'objet de poursuites, notre interlocuteur a précisé que « ce sont là les instructions de la tutelle ». Il ajoute : « je défie quiconque de me citer un cas de fonctionnaire de l'éducation parti en retraite et qui a été évacué d'un logement de fonction pour se retrouver à la rue. »