La deuxième phase de contrôle des commerçants squattant des espaces publics, entamée il y a un mois par la commission mixte, s'est achevée la semaine écoulée par la mise en demeure de quelque 200 commerçants contrevenants, apprend-on de sources proches de la Division de l'urbanisme. Les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public dans un délai n'excédant pas les 15 jours, ajoutent nos sources. L'opération intervient dans la continuité d'une première opération qui avait été lancée durant l'été et qui avait permis à la commission mixte de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en demeure de libérer ces espaces et de se rapprocher de la Division de l'urbanisme pour régulariser leur situation. Selon nos sources, la deuxième phase de l'opération a révélé que bon nombre de commerçants mis en demeure lors de la première opération ont libéré les espaces occupés. Pour ceux qui n'ont toujours pas appliqué les décisions de la commission, un dernier délai leur a été accordé avant de recourir à la force publique et de procéder à la saisie des marchandises étalées sur la voie publique. Suivi Nos interlocuteurs affirment que l'opération se poursuivra jusqu'à l'éradication totale du phénomène. Les commerces contrôlés feront l'objet d'un suivi régulier par les membres de la commission pour constater si les décisions ont fait l'objet d'application ou non. Il est à signaler que, face à l'ampleur qu'a pris le phénomène de l'occupation des espaces publics par les commerces, au niveau de l'ensemble des quartiers de la ville, il a été décidé de la mise sur pied de cette commission qui a pour tâche de constater si les occupants de ces espaces disposent d'autorisations d'exploitation dûment délivrées par les services compétents. Les premières opérations ont révélé que la plupart des cafés, commerces, crèmeries, mécaniciens, bouchers, menuisiers, etc. squattaient une partie des trottoirs sans autorisation et ne versaient aucune taxe à la commune. A l'issue de la première opération, de nombreux commerçants s'étaient déplacés vers les services de l'urbanisme pour de plus amples informations et, partant, pour tenter de régulariser leur situation. Néanmoins, d'autres commerçants continuent toujours d'enfreindre la loi, notamment au niveau des marchés de la ville. Enfin, nos sources signalent qu'une autre opération ciblant les commerces qui rejettent les déchets (cartons, plastiques, etc.) directement sur la chaussée sera lancée incessamment, notamment au niveau des artères commerçantes de la ville. Des mesures coercitives seront prises contre les contrevenants.