L'anarchie n'épargne aucun domaine. Les extensions illicites et autres travaux non conformes se multiplient à Annaba. Avec ou sans permis de construire, n'importe qui peut s'accaparer la voie publique et les terrains domaniaux pour y effectuer des travaux d'extension. Les services de la wilaya et ceux de la commune semblent être dans l'incapacité de réagir face à ce fléau. Pour l'extension de sa villa, un citoyen a empiété sur la voie publique, et continue toujours les travaux malgré les mises en demeure et ordres d'arrêt lui ayant été adressés. « Tous les voisins ont l'impression qu'il dispose de complicités partout et qu'il peut, en toute impunité, s'accaparer ce qui ne lui appartient pas » déclare D. Brahim, un des occupants du lot à Oued Forcha. Situation similaire à la cité EPLF 208 logements de Belaïd Belkacem, où plusieurs personnes ont procédé à des extensions de leurs villas. Bien qu'au fait de cette anarchie, les autorités locales ne semblent pas s'en inquiéter, et ce en dépit des appels répétés des habitants de cette cité. En effet, les décisions de démolition, établies depuis plusieurs mois par l'APC de Annaba, ne sont pas exécutées. N'est-ce pas là de la complicité, sinon du laisser-aller ?
