L'ancien président du NA Hussein Dey, Mourad Lahlou, invité au Forum Echibek, a annoncé officiellement sa candidature à la présidence de la Ligue nationale de football (LNF) et son programme pour le prochain mandat. Lahlou paraissait motivé et animé d'une grande volonté pour changer les choses à la LNF même s'il admet que ce sera difficile. « D'après ce que j'ai enduré avec mon club, le NAHD, j'ai décidé de me présenter pour apporter du changement avec l'ensemble des présidents de clubs qui vivent les mêmes problèmes. Je sais que la mission ne sera pas facile, mais pas impossible. Je souhaite qu'il y ait d'abord une parfaite harmonie et une bonne entente avec les membres de la FAF pour pouvoir mettre en application notre programme. Ensuite, il faut l'implication de l'ensemble des acteurs », dira-t-il en substance. Lahlou compte, dans ce sens, provoquer au moins quatre assemblées générales par an afin de permettre à tous les présidents de s'exprimer librement et d'exposer leurs problèmes qui sont généralement les mêmes et concernent les contrats de joueurs, la programmation, les infrastructures, l'organisation des rencontres, l'arbitrage… Par ailleurs, le conférencier reconnaît les difficultés rencontrées par l'ancien président de la LNF Ali Malek qui est pourtant son concurrent direct et estime qu'il a fait de son mieux pour gérer tous les problèmes quand bien même il n'a pas eu l'aide de la FAF durant son mandat. Pour cela, le conférencier préconise la révision des textes et règlements de la LNF. Lahlou revient sur les chances de son élection à la tête de la Ligue nationale, il dira : « Je participe quels que soient les résultats. Même si je perds, je saurai rebondir pour les élections à la présidence de la FAF qui auront lieu prochainement, voire dans quatre ou huit ans pour d'autres élections. » Cependant, Lahlou n'a pas voulu évoquer dans quel cadre et sous quel collège il se présentera pour la prochaine AGE de la LNF. Il s'est contenté de répondre : « Vous le saurez plus tard, le jour où je déposerai ma candidature », conclut-il.