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Les spécialistes plaident pour des actions concertées
Séminaire international sur la steppe
Publié dans El Watan le 16 - 11 - 2008

A l'initiative du laboratoire de recherche d'agro biotechnologie et de nutrition en zones semi-arides, qui relève de l'université Ibn Khaldoun de Tiaret, le séminaire international (11 et 12 novembre) intitulé « situation et valorisation de la steppe en Algérie » a été instructif à plus d'un titre.
La gestion des ressources naturelles et la préservation de l'équilibre de l'écosystème sont devenues au fil des années l'outil principal de l'évaluation et de l'exploitation du milieu naturel. Les différentes méthodes adoptées jusqu'à nos jours ont donné des résultats plus ou moins importants selon les pays et les régions, est-il noté. Cela est, dit-on, dû, d'une part, à la volonté des pouvoirs publics à appliquer telle ou telle loi mais aussi aux pratiques de l'homme. Au moment où on multiplie des actions pour inciter les Etats à adopter des techniques non dégradantes de l'environnement, les pays du tiers-monde sont, par contre, confrontés à plusieurs types de dégradation.
Ainsi, dans le souci de rattraper le train de développement, ces pays usent de tous les moyens pour atteindre leurs objectifs, sans prendre en compte l'état de l'environnement. D'où ces travaux des chercheurs qui visent à développer des techniques appropriées. Des propos qui sonnent fort à l'heure des grands bouleversements que connaît la planète. Les spécialistes venus de France, de Syrie et d'Espagne avec leurs homologues algériens, l'espace de deux journées, ont presque fait le tour de la question liée à la thématique centrale, l'état et les perspectives de valorisation de la steppe.
Désertification
M. Abd El Kader Dellal, du laboratoire de recherche d'agrobiotechnologie de nutrition en zones semi-arides qu'il dirige, a permis aux conférenciers, dont le professeur Jean-Pierre Garrec, chercheur à l'INRA (France), d'entrer dans le vif du sujet en passant au détail la modification de l'atmosphère et le changement climatique : leurs effets directs et indirects sur la désertification et la dégradation des terres arides et semi-arides constituant un problème d'environnement d'envergure mondiale. L'équilibre de l'écosystème steppique, en dépit d'une harmonie très rigide entre l'homme et le milieu dans lequel il vit, reste fragile, explique-t-on car, aux pratiques humaines ancestrales qui pouvaient assurer la durabilité et la régénération des ressources naturelles, l'espace reste livré au nomadisme et aux grandes transhumances.
La désertification s'étend de façon dramatique dans ces zones ainsi soumises au phénomène de la dégradation. Cette dernière a été rendue possible sous l'effet combiné des actions édapho-climatiques hostiles au développement intensif d'une végétation pérenne et des actions anthropiques souvent dévastatrices du milieu, conduisant à une désertification certaine. La steppe reste cet ensemble géographique dont les limites sont définies par le seul critère bioclimatique. D'une superficie estimée à environ 30 millions d'hectares, les sols steppiques sont squelettiques, c'est-à-dire pauvres et fragiles à cause de la rareté de l'humus et de leur très faible profondeur.
Il y a des sols récents, des sols dégradés et des sols évolués. L'existence de bons sols est très limitée. Ces derniers sont destinés aux cultures et se localisent dans les dépressions, les lits d'Oued, les dayas et les piémonts de montagne. Jean-Pierre Garrec, qui a expliqué techniquement le phénomène non sans nous évoquer en aparté « l'irréversibilité du processus », a néanmoins fait état de quelques bienfaits sur certains plans, en plus de possibilités d'atténuer le phénomène climatique par l'utilisation du nucléaire. La nécessité fut soulignée d'élaborer des plans avec les acteurs concernés par le devenir de la steppe, de procéder à une formation in situ et de valoriser certaines espèces végétales qui semblent s'adapter à la climatologie tout en freinant le processus de désertification.
Placé sous les auspices du wali et en présence des responsables de la Direction de l'agriculture, de la Chambre et suivi par un large auditoire, le séminaire fut « un bon pas vers la prise de conscience généralisée du phénomène ».


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