Au cours de ces dernières années, malgré les moyens mis en œuvre, entre autres les minibus, les J9 et les fourgonnettes, le problème du transport des voyageurs perdure et tend même à s'amplifier. Que ce soit entre Aïn M'lila et Oum El Bouaghi, Aïn Beïda et Oum El Bouaghi ou Meskiana et Aïn Beïda, la situation est la même. Et ce sont surtout les candidats au voyage qui sont pénalisés. Les étudiants et étudiantes perdent un temps précieux en attendant d'éventuels transporteurs. A Aïn Beïda, par exemple, chaque matin que Dieu fait, ce sont d'interminables chaînes qui se forment, soit au niveau de la station Kabèche, soit à hauteur de la RN10. Le point vers lequel convergent des centaines de voyageurs (surtout les étudiants) est le chef-lieu de wilaya. Le soir, les retours aussi se font dans la bousculade, la cohue. La commission du transport de l'APW a effectué plusieurs tournées au niveau des chefs-lieux de daïra pour s'enquérir de la situation et préconiser les voies et les moyens pour venir à bout du problème relatif au transport des voyageurs. A Aïn M'lila, une réunion de travail a eu lieu au siège de la daïra et a regroupé les membres concernés, dont la commission des transports, les chefs de daïra (Aïn M'lila et Souk Naâmane), les APC et les opérateurs privés, ainsi que le mouvement associatif. En somme, il s'est agi de tracer un plan pour gérer le problème du transport qui se pose avec acuité dans cette région de la wilaya. Il a été relevé surtout l'absence de gares routières, ce qui accroît considérablement le problème de stationnement pour les véhicules de transport et pénalise en même temps les candidats au voyage. Même chose pour la daïra de Meskiana qui, hélas, ne dispose pas encore d'une gare routière pour faciliter le transport aux usagers, notamment par la mise en place d'abris et de quais pour les diverses directions. Dieu merci, la ville, située à mi-chemin entre Tébessa et Aïn Beïda, bénéficie des moyens de transport venant de la première cité. N'empêche, le déplacement d'un lieu à un autre se fait difficilement. En attendant les solutions d'urgence.