Que ce soit entre Aïn Beïda et Oum El Bouaghi, Meskiana et Aïn Beïda, le manque de moyens de transport se pose de façon cruciale. Malgré un nombre impressionnant de minibus, de J9 et autres fourgonnettes reliant Aïn Beïda chef-lieu de wilaya, les candidats au voyage perdent un temps précieux au niveau des aires de stationnement. Chaque matin, des centraines de voyageurs tentent vaille que vaille de rejoindre leur poste de travail. A chaque fois qu'un minibus stationne pour déverser son flot de voyageurs, c'est la ruée. On se bouscule pour avoir une place. Le même phénomène se fait remarquer à Meskiana où, passées 7 h, il n'est plus possible de trouver une place dans les fourgonnettes ou les taxis. Et cela bien avant la rentrée universitaire qui verra le nombre de voyageurs augmenter de manière spectaculaire. L'épineux problème ne trouvera une solution définitive qu'avec la mise en service de la ligne de chemin de fer qui reliera Tébessa à Aïn M'lila. D'ici là, il faut patienter. Jardin poubelle C'est inimaginable, inadmissible, ce qui se passe au cœur de la ville de Aïn Beïda ! Un relâchement total de la part des autorités a fait que les marchands de fruits et de légumes se débarrassent de leurs ordures n'importe où. Ainsi, le petit square qui fait face au stade Meziani est devenu, par la force des choses, un vrai dépotoir à ciel ouvert. Personne ne lève le petit doigt pour dire que cela est intolérable. Les services de la voirie sont-ils à ce point accablés par trop de charges qu'ils n'arrivent plus à nettoyer toutes les places ? Ou bien leur nombre est-il limité, ce qui ne leur permet pas d'accomplir leur tâche ? En effet, le nombre d'éboueurs n'a pas évolué avec l'accroissement des cités. Ajoutons à cela le manque de civisme et la négligence des citoyens. Sinon, comment expliquer qu'un jardin est transformé en poubelle ? Partout où nous sommes allés, le spectacle est le même. Alors messieurs les responsables ?