Bon nombre de voyageurs de Aïn Beïda à destination de Oum El Bouaghi se plaignent des problèmes de transport, particulièrement aux heures de pointe, de part et d'autre de ces agglomérations, c'est-à-dire quand ils s'apprêtent à rejoindre tôt le matin leur lieu de travail au chef-lieu de wilaya, et le soir pour regagner leurs logis. Cependant, certains travailleurs ont le loisir de faire cette navette quotidienne dans les bus de leurs entreprises respectives. C'est également le cas cette année pour les étudiants beïdis d'utiliser les bus mis à leur disposition par l'Office des œuvres universitaires (ONOU) qui relient à des heures fixes Aïn Beïda au centre universitaire Larbi Ben M'hidi de Oum El Bouaghi.Sans oublier qu'un département de mécanique a été transféré dans les locaux de l'ancienne SNTR de la zone industrielle de Aïn Beïda, ce qui a nécessité le transport de 300 étudiants entre leurs lieux de cours et leurs résidences universitaires à Oum El Bouaghi. Hormis donc les heures d'affluence à la gare routière, le reste de la journée, toute une « fotille » de minibus et de cars de passage assure convenablement la navette entre les deux villes distantes d'à peine 26 km.Le véritable problème réside en fait dans le flux toujours croissant des voyageurs qui empruntent ce tronçon d'un axe routier important (RN10) et surtout dans l'usure d'un parc de véhicules de moins en moins adapté au transport collectif, d'où les plaintes des usagers. La ligne de chemin de fer, tant attendue par tous, reste dans ce cas le meilleur moyen pour soulager le transport routier.