La dégradation du cadre de vie dans la cité des « 66 logements » CNL sise à la localité d'El Mohgoun s'accentue davantage. Alors que les conduites principales de gaz de ville et d'électricité sont à quelques mètres seulement de l'agglomération, le raccordement à ces réseaux fait toujours défaut et ce, en dépit des cris de détresse lancés à l'encontre des autorités locales d'Arzew. « L'insécurité nocturne, la dégradation de la chaussée et la progression du nombre de fosses septiques demeurent les principales préoccupations qui empoisonnent notre vie quotidienne », dira un groupe d'habitants. Habité depuis plus de onze ans, cet ensemble urbain manque de toutes les commodités comme l'éclairage public, les réseaux d'assainissement VRD (voirie et réseaux divers) et autres. Les propriétaires du lotissement se disent exclus du programme communal de développement alors qu'à quelques encablures de chez eux, d'autres agglomérations faisant partie du même programme réalisé par la Caisse nationale des logements (CNL), comme celle d'Arzew ou de Haï Gourine, sont dotées de toutes les commodités. « On est outrés car notre agglomération est écartée du projet de développement mis en place, cela fait deux années, pour le transfert de la ligne MT (moyenne tension) qui traversait le lotissement 471 », déplorent- ils. En effet, l'exécution d'un tel programme aurait pu mettre fin au calvaire de l'ensemble des propriétaires eu égard à l'importance du montage financier accordé conjointement par l'APC d'Arzew et la Sonelgaz. « La prise en charge du problème de l'éclairage public dans les nouvelles agglomérations d'El Mohgoun a visé initialement les lotissements 66 et 471 logements. Jusqu'à ce jour, le premier continue à vivre dans l'oubli, bien que pour le deuxième, l'entreprise (Sonelgaz) s'est engagée à financer 35% du taux global de l'opération estimée à cinq millions de DA », apprend-on.