Autant les écoles situées en zone rurale se vident de leurs élèves, autant celles implantées dans les agglomérations urbaines croulent littéralement sous le poids des effectifs. Même si une nette tendance à la baisse du rythme de croissance de la population scolaire est observable dans les villes, elle est, dans une large mesure, compensée par des enfants issus de l'exode rural. Dans les établissements primaires de Seddouk, du moins dans certains d'entre eux, l'insuffisance de locaux se pose toujours avec autant d'acuité. Au point de faire l'impasse sur l'enseignement du préscolaire. Selon les informations recueillies auprès de l'inspection primaire de l'éducation de la circonscription de Seddouk, ce sont pas moins de 4 écoles qui sont concernées par ce problème. Il s'agit d'Ighzer L'kim, Ighil N'djiber, Mahfouda-Nouvelle et Tighermine. « Nous avons un nombre important d'écoles éloignées où l'enseignement du préscolaire n'est pas assuré non plus, mais pour d'autres raisons, liées à l'absence d'enfants à scolariser », nous a expliqué un responsable de l'inspection de Seddouk.