Les étudiants de l'université Saâd Dahlab de Blida, qui résident à Boufarik, sont mécontents, car ils éprouvent d'énormes difficultés pour regagner et quitter quotidiennement du campus. « Nous perdons un temps fou dans les arrêts de bus à attendre. Le soir nous rentrons chez nous à 20 h, malgré l'insécurité qui règne dans nos cités et non loin de l'université. Cette énergie perdue, nous pourrions la consacrer à nos études », disent-ils. Lors de l'affectation des bus vers leurs destinations, les services du transport des œuvres universitaires ont jugé que la ville de Boufarik était la porte à côté et qu'elle ne nécessitait pas une ligne spéciale comme Koléa, Bou Ismaïl, Larbaâ ou Hadjout… Ces services estiment que les bus privés et publics sillonnent les axes routiers de la wilaya à toute heure. Il suffirait de prendre ceux qui y vont via Soumaâ ou bien faire escale à la gare routière du stade olympique. Les étudiants rencontrés ne partagent évidemment pas ce point de vue, ils crient haut et fort à l'injustice et menacent de s'exprimer autrement si des mesures ne sont pas prises en leur faveur. « Il suffirait que quelques bus, qui desservent Alger, fassent un crochet par Boufarik pour que le problème soit réglé », suggèrent-ils.