En ce 3e jour du débrayage des adjoints de l'éducation, l'action des grévistes a été caractérisée par des rassemblements qui ont eu lieu devant les directions de l'éducation. Refusant de lâcher d'un cran, ces fonctionnaires, qui exigent qu'on leur redonne de la considération, sont mis au défi d'avancer leurs revendications. A Constantine, la participation des adjoints de l'éducation au mouvement de protestation allait crescendo : il a été enregistré un taux de 88%. A Skikda, la grève a pris une plus grande ampleur, puisque des représentants des communes de Collo, Ouled Attia, Tamlous, Azzaba et Ben Azzouz se sont déplacés, hier matin, au chef-lieu de la wilaya, en vue d'observer un sit-in devant l'académie. On estime ainsi un taux de suivi de 96% à Skikda et qui dépasse les 80% à Collo. Lors du sit-in, les adjoints de l'éducation ont été reçus par le responsable du personnel de la direction de l'éducation, auquel une copie du communiqué adressé au ministre de l'Education a été remise. Celui-ci « a promis de transmette nos doléances à Benbouzid », a déclaré le représentant local de la SNTE. A Mila, les adjoints de l'éducation n'ont pas lâché du lest, hier encore, à l'occasion de la 3e journée du débrayage, répondant ainsi massivement au mot d'ordre de grève nationale de 4 jours initiée par le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). « L'adhésion au mouvement de protestation est montée crescendo », nous a indiqué au téléphone Abdelmalek Bouzoul, porte-parole de la corporation, qui affirme que le taux de suivi a atteint les 90%. A en croire ce dernier, plus de 500 fonctionnaires de ce corps, qui compte 602 agents sur l'ensemble de la wilaya, ont adhéré à la grève. Synthèse des correspondants de l'Est