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Entreprises étrangères et argent public : Partenariat ou arnaque ?
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2008

Désormais, les investisseurs étrangers qui bénéficient d'avantages comparatifs apportés par l'Etat algérien détiendront des participations minoritaires dans les projets qu'ils initient en Algérie, a indiqué hier le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la réunion de la commission mixte algéro-koweitienne. Le premier argentier du pays clarifie ainsi la mesure décidée par le gouvernement l'été dernier et qui avait soulevé plusieurs questionnements.
De nombreux observateurs s'interrogeaient sur l'utilité des investissements étrangers directs financés à hauteur de 70, voire 80% par des banques publique algériennes et dont la majorité est toujours détenue par le partenaire étranger qui se voit offrir au passage des exonérations fiscales et parafiscales sur plusieurs années dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale du développement de l'investissement (ANDI). L'épisode de la vente de la filiale algérienne de production de ciment du groupe égyptien Orascom Telecom au géant français Lafarge, au nez et à la barbe de l'Etat algérien, a mis la puce à l'oreille du gouvernement qui a décidé de sévir afin d'être plus sélectif en matière d'investissements étrangers directs (IDE). Seuls les investissements productifs créateurs de richesses et d'emplois seront privilégiés. Cette nouvelle orientation de la politique de promotion des investissements va impliquer la renégociation de plusieurs projets non encore finalisés.
D'ailleurs, Karim Djoudi a insisté sur le fait que pour un certain nombre de projets où l'Etat apporte un certain nombre d'avantages comparatifs, citant des investissements en pétrochimie, il considère « que (l'Etat) doit être dans une position majoritaire ». Récemment, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait souligné que la compagnie pétrolière nationale Sonatrach allait revoir les contrats non encore finalisés où il était prévu que Sonatrach détienne moins de 51% dans le capital. M. Khelil avait précisé que les contrats déjà conclus avec ses différents partenaires ne sont pas concernés. Plusieurs autres projets seront en revanche touchés par cette nouvelle approche de l'Etat. Il en est ainsi de l'usine d'aluminium de Beni Saf avec des Emiratis. Le ministre des Finances a tenu à préciser qu'un investisseur étranger qui vient seul dans un domaine où il n'y a pas d'avantages comparatifs octroyés par l'Etat peut alors se constituer seul en investissement. « Ce dispositif n'est pas un revirement des autorités publiques vis-à-vis des investissements étrangers, mais qu'il s'agit plutôt d'une ligne de conduite qui doit être comprise », a-t-il nuancé. Selon un rapport établi par le Conseil national économique et social (CNES) sur l'état économique et social de la nation entre 2005 et 2007, l'Algérie n'a attiré pendant cette période qu'un milliard de dollars d'IDE, alors que selon des chiffres de la Banque d'Algérie, le montant des transferts des bénéfices des sociétés étrangères opérant en Algérie a atteint les 6 milliards de dollars rien qu'en 2007. Cherchez l'erreur.
Les grands leaders économiques mondiaux boudent l'Algérie. Le constructeur automobile français Renault a choisi le Maroc alors qu'Airbus s'est installé en Tunisie. Pour Boualem M'rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), les IDE que l'Algérie a attirés jusqu'à présent n'ont pas contribué au développement économique et social du pays. « Il n'y a pas de transfert de technologie et ils ne sont pas durables », a-t-il fait valoir.


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