Dans les zones rurales situées dans les environs de la localité de Soumaâ, le transport scolaire fait encore défaut. Ainsi, les élèves résidant au douar Saâda, à titre d'exemple, parcourent à pied presque trois kilomètres pour se rendre au CEM de Bahli avec toutes les peines endurées pendant la période hivernale. Pour rejoindre le lycée implanté à Soumaâ, les élèves habitant à Halouya, à Bahli et à Ghraba ne disposent pas de transport scolaire. Seule exception, ceux qui résident à Guerrouaou peuvent emprunter le transport privés en rejoignant la route nationale qui passe dans les alentours de leur localité. Cependant, les bus, qui arrivent parfois chargés en provenance de Boufarik, ne marquent pas d'arrêt, laissant les élèves pantois livrés à leur triste sort. Certes, de nombreux bus publics furent incendiés lors de la décennie noire, nous a confié un parent d'élève. Mais est-ce une raison pour continuer de priver nos enfants de moyens de transport, surtout que la sécurité règne depuis longtemps ?