Venue à Biskra pour installer un bureau local de l'association nationale Femme en communication, dont le but est de sensibiliser, informer, promouvoir et défendre les droits des femmes, Nafissa Lahrache, présidente de ladite association n'y est pas allée de main morte, le week-end dernier, lors d'une table ronde sur « Les nouveaux amendements du code de la famille », qui aura permis de se rendre compte de la déplorable condition des femmes algériennes. Cette rencontre a permis, aussi, de mesurer les progrès réalisés en faveur des femmes. En effet, en 10 ans, le pourcentage des femmes actives est passé de 8 à 17%. Rappelant, par ailleurs, le contenu des principaux articles réformés et amendés du code de la famille en 2005 et leurs apports pour la femme algérienne, l'intervenante plaide pour l'amendement d'autres articles de loi, car « seul un arsenal juridique inspiré du vécu et de la réalité peut protéger les femmes », a-t-elle expliqué. Le tutorat, le divorce et l'emploi au féminin, devenus un enjeu économique, politique et culturel qui bouleverse bien des idées reçues sur la femme algérienne n'ont laissé personne indifférent et le débat autour de ces trois thèmes s'est poursuivi jusqu'à la tombée de la nuit.