Il est l'un des élus de Tlemcen à avoir faussé compagnie au président du parti FNA, Moussa Touati. D'ailleurs, ce dernier a accusé ceux qui ont voté pour la révision de la Constitution de « traîtres ». Vous êtes parti en guerre contre Moussa Touati, il vous accuse même d'être le meneur d'une campagne de déstabilisation, et chacun de vous use de mots durs pour accuser l'autre… Que les choses soient claires, nous n'avons trahi personne. M. Touati a opté pour une logique d'opposition sans résultats, nous le lui avons bien dit lors d'une réunion des cadres du parti, mais il s'obstinait à camper sur sa position, continuant à agir en maître des lieux sans concertation avec les militants. Avec 14 députés, nous avons voté pour la révision de la Constitution. Le week-end dernier, à Hammam Righa dans la commune de Aïn Defla, les dissidents de M. Touati ont organisé un congrès pour lui retirer leur confiance. Ils étaient près de 9 00 militants de 42 wilayas à s'être regroupés, après qu'ils eurent reçu l'autorisation de la wilaya pour élire un nouveau président du parti, M. Abdelkhalek Djilali de Annaba. C'est un congrès légitimé démocratiquement par la base et avalisé par deux huissiers de justice. Dorénavant, c'est cette nouvelle équipe qui commande le parti et moi, je ne suis qu'un président d'honneur. Et pour revenir au mot « meneur », si je l'étais vraiment, j'aurais combattu pour être intronisé président, mais telle n'est pas mon ambition. Ne craignez-vous pas que votre formation politique subisse le même sort que celle d'Ennahda ? Nous n'avons rien à craindre pour notre formation. Aux hommes qui ne sont pas éternels de prendre leurs responsabilités. Notre parti va vivre une nouvelle ère basée sur le développement et les réalités du pays avec pragmatisme. Nous serons encore plus forts dans lavenir…