Pour mieux réussir l'opération « Aïd sans kyste », la subdivision de l'agriculture d'Akbou, a mis en œuvre un dispositif de prévention contre les affections d'origine animale, axé sur une large sensibilisation de la population et le renforcement du contrôle sanitaire des animaux sacrifiés. Aussi, pour mener à bien cette opération, « Les vétérinaires assureront la permanence au niveau des sièges des APC le jour de l'Aïd et tous ceux qui doutent de la bonne santé des carcasses des bêtes sacrifiées doivent se rapprocher d'eux », nous dira M. Amarni, subdivisionnaire de l'agriculture. « Les autorités locales des communes d'Akbou, Ouzellaguen, Ighram, Chellata et Tamokra se doivent de penser à implanter des abattoirs car c'est les structures idéales pour contrôler les viandes et lutter contre le kyste hydatique », ajoutera-t-il. Pour Melle Anki,vétérinaire, « le kyste hydatique affecte généralement le foie et les poumons. Les parties infestées doivent être enfouies sous terre pour qu'elles ne soient pas exhumées par les chiens errants, principaux vecteurs de la maladie. L'intervention chirurgicale étant nécessaire pour extraire le kyste du corps humain, il convient à tout un chacun de prendre ses dispositions pour le prévenir. » En parallèle à cette opération « Aïd sans kyste », un autre dispositif de surveillance et de veille sanitaire avec une large prospection est aussi mis en place pour faire face à une autre menace nommée peste des petits ruminants. Le spectre de cette maladie infectieuse et contagieuse, naguère endémique en Afrique noire, plane sur les bovins, ovins, caprins et dromadaires depuis qu'elle a fait son apparition au Maroc en juillet dernier. Pour prévenir les pertes économiques qu'elle engendrerait si elle venait à infester le cheptel, « nous avons effectué des contrôles au niveau des points de vente des bestiaux, notamment les marchés d'Ighzer Amokrane et de Bouizane à Akbou, mais aucun cas ne nous a été signalé pour le moment », affirmera M. Amarni.