Les citoyens de la localité de Bourzam, commune de Bir El Arch, sont confrontés au danger permanent d'inondations générées par l'oued voisin des groupements d'habitations, et dont le cours charrie ordures et plantes aquatiques. Ces dernières font office de barrage en retenant les eaux de l'oued. Les dernières variations climatiques ayant touché la région n'ont fait qu'accentuer la peur de ces habitants, qui ont encore en mémoire une situation vécue il y a quelques années, où les eaux avaient envahi les habitations, y causant des pertes considérables, lesquelles n'ont jamais fait l'objet d'un quelconque dédommagement, selon certains citoyens. D'un autre côté, la route principale reliant Bourzam à Ouled Mhena, dans la même commune, est dans un état de dégradation avancé. Ainsi, cette voie pourrait servir à tout, sauf à la circulation, dont ne restent que 5km, 4 km ayant été réalisés en 2 tranches, et ce en deux ans. Là, le citoyen crie fort sa colère contre les responsables concernés qui font preuve de « mépris et d'indifférence envers la population », sachant que cette voie est l'accès principal à la localité. Cette région, oubliée de tous, n'a, comme le signalent ses habitants, bénéficié d'aucun investissement depuis des dizaines d'années, malgré son inscription aux programmes de développement local précédents relatifs à la construction de ponts. Entre-temps, la route est devenue un vrai marécage, envahie par les de détritus et la boue, causant toutes sortes de nuisances à la population, dont les premières victimes sont les enfants scolarisés, surtout durant l'hiver. En outre, les habitants de cette localité éprouvent des difficultés à se débarasser des ordures, surtout des déchets d'animaux, souillant les lieux tout près des canalisations d'eau potable, les environs de l'école, ceux de la mosquée et même du centre de santé, en l'absence totale de suivi et de contrôle de la part des institutions responsables, habilitées à désigner un lieu à cet effet, éloigné des habitations de cette cité, considérée comme le plus important groupement d'habitations de la commune, et le premier en matière de production de viandes rouges, de la wilaya de Sétif. Autre carence dont souffre la région au quotidien : le manque d'éclairage public ; ce qui facilite la tâche des voleurs de tout accabit et pénalise les citoyens devant se déplacer de nuit. Au total, c'est l'absence de structures et des moindres commodités de la vie quotidienne, surtout d'institutions en mesure de prendre en charge les préoccupations de la jeunesse. Cette dernière n'a pour loisirs que les cafés, au vu du manque de terrain de proximité. D'ailleurs, pour jouer une partie de football, il faut se déplacer avec armes et bagages au chef-lieu de commune, distant de plus de 4 km. Par ailleurs, les habitants de Bourzam exhortent l'APC à inscrire le transport scolaire, dont l'absence est la cause principale du taux considérable de déperdition enregistré par les élèves. Il convient d'attirer l'attention sur les maladies, telles que l'asthme et autres atteintes respiratoires, qui sont également le lot de cette localité, et dont les causes sont les ordures et le réseau d'assainissement des eaux usées, envahi durant la saison estivale par des nuées d'insectes, générant des odeurs nauséabondes.