La Casbah d'Alger a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial à la 16e session du comité de l'Unesco, en décembre 1992. Est communément appelée Casbah la zone comprenant La Casbah proprement dite (forteresse) et toute la vieille ville d'El Djazaïr située entre ce fort et le bord de mer. D'une superficie de 45 ha, elle garde encore en son sein 945 demeures (traditionnelles). Le bey Khaïr Eddine fait prospérer la ville en combinant la force militaire et le développement du commerce. La ville est prospère jusqu'au XVIIe siècle. Dans la ville se conjuguent alors les traditions turques et arabes.Vers 1920, naît un véritable intérêt pour la sauvegarde de la vieille ville. Les premières études pour la sauvegarde du site de La Casbah d'Alger sont conduites dans les années 1970. Un plan d'aménagement de La Casbah est mis en œuvre à partir de 1981. Il porte en particulier sur le bâti de la période 1816-1830 pour mettre en valeur la ville à l'époque de l'influence ottomane, 1816 étant la date à laquelle le centre politico-administratif fut transféré à la citadelle ; ce déplacement a entraîné un nouveau flux de population vers la haute ville. Il a été notamment suivi d'un plan d'action programme prioritaire en 1985 et d'un plan directeur d'aménagement et d'urbanisme en 1992. Le plan de restauration actuellement en cours correspond parfaitement aux besoins de la vieille ville : il s'agit notamment de restaurer et de réhabiliter le tissu historique. En plus de sa richesse artistique, la vieille ville est un précieux témoin de l'histoire de l'Algérie.