Une journée d'études sera organisée, ce mardi, à la salle de conférences de la cité administrative de Jijel par la direction de la pêche et des ressources halieutiques. Cette rencontre se veut une occasion pour discuter du plan d'orientation pour le développement des activités de la pêche et de l'aquaculture à l'horizon 2025. Doté d'une côte longue de 120 km, le stock halieutique de la wilaya de Jijel est estimé à 20 800 t/an, dont 6 880 t/an représentant la réserve pouvant être pêchée. La wilaya dispose actuellement de deux ports de pêche, l'un à Jijel et l'autre à Ziama Mansouriah. Les travaux relatifs au 3e port de pêche et de plaisance dans la commune devraient débuter incessamment. Le port de Boudis de Jijel dispose de 1 270 ml de quais, d'un terre-plein de 6,8 ha et d'un plan d'eau de 7,2 ha avec un tirant d'eau variant de -2,5 à -4 m. Quant au port de Ziama Mansouriah, il totalise 550 ml de quais pour une superficie de 1,8 ha de terre-pleins et un plan d'eau de 2,85 ha avec un tirant d'eau équivalent à celui du port de Boudis. Pour le poisson d'eau douce, la pêche concernera les barrages existants, à savoir celui d'Erraguene et celui d'El Agrem, dans la commune de Kaous. A l'avenir, deux nouveaux barrages entreront en service et abriteront des espèces de poissons d'eau douce. Il s'agit du barrage de Kissir, à la limite des communes de Jijel et d'El Aouana, en cours de réalisation, et de celui de Tabellout, dans la commune de Texenna, dont l'appel d'offres vient d'être relancé. Quant à l'aquaculture, elle est pour le moment inexistante en dépit du souhait d'un investisseur de réaliser une ferme aquacole, mais qui n'a pu être concrétisée faute de terrain pour accueillir les installations. Le projet du promoteur Saâd Djemame relatif à une ferme pour le loup de mer (bar) demeure au stade d'idée malgré l'étude faite par un bureau français, spécialisé dans le domaine.