Saisie de 3,4 kg de drogue Les policiers de la 3ème sûreté urbaine de Skikda sont parvenus, hier, à saisir 3,4 kg de cannabis et à interpeller une des deux personnes mises en cause dans cette affaire. Les policiers, agissant sur information, ont interpellé dans un premier temps un homme âgé de 37 ans en possession d'une plaquette de drogue de 400g. Après interrogatoire, ils ont réussi à remonter au dealer et à entamer, le jour même, une perquisition dans son domicile, situé dans le quartier populaire de la CIA où ils ont trouvé 3 kg de cannabis et un montant de 240 000 DA. Ayant eu vent de la descente policière, le dealer a pris la fuite. Il est actuellement activement recherché. Route gommée à Sidi Ahmed La route menant à Sidi Ahmed, fraîchement aménagée, s'est carrément effacée, emportant « avec elle » les 40 MDA (millions) qui lui ont été alloués. C'est un véritable gâchis. La route qui s'étend sur plus d'un kilomètre à partir des tours de Béni Malek jusqu'au lotissement Sidi Ahmed n'aura finalement pas tenu plus d'une année. Un nouveau record à inscrire dans le registre des « anomalies locales ». Pratiquement impraticable aujourd'hui, la chaussée n'est que l'ombre d'elle-même, causant d'énormes désagréments, aussi bien aux automobilistes qu'aux transporteurs. Les victimes de cette « énorme malfaçon » sont bien sûr les 500 familles occupant le lotissement, avec leurs enfants qui trouvent beaucoup de difficultés à rejoindre leurs écoles. Relevons que Sidi Ahmed n'est pas un hameau enclavé, mais un lotissement implanté dans la ville de Skikda. Un geste de citoyenneté Une entreprise locale, l'Eurl Bourouis, pour ne pas la nommer, s'attelle, depuis hier, à faire sortir la cité des 150 logements, sur le boulevard Houari Boumediène, de la boue dans laquelle pataugent ses habitants depuis des années. Cette action devrait emmener l'entreprise à débarrasser les lieux de tonnes de boues pour effectuer, par la suite, des aménagements pour rendre praticables les ruelles. Mais le « hic » réside dans le fait que ces travaux ont été engagés bénévolement. L'entreprise, implantée à Skikda, a voulu, par ce geste citoyen, s'impliquer dans la vie de la cité et contribuer à diminuer, un tant soit peu, les laideurs caractérisant le cadre urbain local. Puisse ce geste faire tâche d'huile et réveiller les consciences, entreprises et société civile, pour passer de la parlote et des soumissions à l'acte citoyen. La ville en a grandement besoin, et toutes les initiatives sont les bienvenues.