Les précipitations abondantes, accompagnées d'une importante couche de neige et de violentes rafales de vent qui se sont abattues sur Tissemsilt la nuit de dimanche à mardi 16 du mois courant, ont démontré inéluctablement l'anarchie qui entache, dans une indifférence totale, les réalisations relatives à l'amélioration du cadre de vie des citoyens. En effet, l'absence d'un schéma directeur répondant aux normes d'urbanisation a mis des âmes innocentes dans l'obligation de s'abriter dans des immeubles dortoirs qui se noient dans des mares à chaque fois que le ciel se montre généreux et ce, à cause de l'inexistence d'un système de drainage et de correction des eaux pluviales. Cette défaillance met continuellement les habitants de la cité des 138 logements, située dans le chef-lieu de la daïra de Lardjem, notamment les blocs K, L et M, dans un réel danger de mort par la montée des eaux. Voirie urbaine Notre présence sur les lieux inondés a coïncidé avec l'opération de sauvetage effectuée par les éléments de la Protection civile, au niveau de la cité en question où ses habitants affirment, qu'à chaque ondée, ils passent des nuits blanches de crainte d'être emportés par les eaux. Par ailleurs, les élèves du CEM 17 Octobre vivent continuellement le même calvaire. Rien n'est aussi désolant que l'image des écoliers qui gagnent leurs établissements scolaires durant les temps pluvieux avec des vêtements éclaboussés d'eau boueuse suite au passage imprudent de certains chauffards à travers les flaques d'eau qui garnissent toutes les rues de cette daïra. Selon le chef de la dite daïra, récemment installé, les travaux de la voirie urbaine seront entamés après l'installation des différents réseaux (gaz naturel, AEP, eaux usées).