La décharge se trouvant au village de Bouassem, au bord de la route reliant le chef-lieu de la commune aux villages avoisinants, faisant face au nouveau CEM, ne cesse de s'agrandir. En effet des déchets ménagers et des tas de gravats et toutes sortes de saletés s'y amoncellent. Cela a fait que l'endroit est devenu infréquentable de par les odeurs infectes et les nuées de moustiques qui y pullulent. Ce décor déplaisant et laid influence négativement sur la mentalité des écoliers. Ceux-ci trouvent contradictoire le fait qu'à l'école on leur parle de la propreté et de la protection de l'environnement et que dehors, à quelques mètres de leur établissement, ils trouvent le contraire : une décharge immense. Cet endroit est en outre un arrêt de bus fréquenté par les enseignants et les écoliers. Les parents d'élèves disent qu'ils sont très inquiets pour la santé de leurs enfants et déplorent le fait que les autorités locales n'ont daigné faire aucun geste pour la déplacer. Cet état de fait nuit à l'image des habitants qui sont connus pour leur insistance sur la propreté de tous les quartiers du village. Une tradition héritée des ancêtres, qui risque de disparaître faute d'irresponsabilité et de négligence de la part des pouvoirs publics.
