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Commune de Naciria : Pollution tous azimuts
Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2008

La décharge sauvage sise à proximité de la cité des Chalets, au chef-lieu de la commune, ne cesse de s'agrandir, s'étendant chaque jour un peu plus dans tous les sens, sur des terres agricoles qui devraient être d'une très grande utilité pour l'économie locale, sinon nationale.
Cette décharge, qui a pris des proportions alarmantes depuis une année au moins, véhicule toutes sortes de dangers sur la santé des habitants ainsi que sur leur sécurité. Selon les habitants, des fumées épaisses s'en dégagent quand les ordures sont incinérées. Le problème empire durant la période les temps des chaleurs lorsque la fumée rend l'air irrespirable et asphyxie les habitants des chalets et tous ceux qui ne vivent pas loin de cet endroit. Cela a engendré moult désagréments aux habitants. Beaucoup de cas de maladies respiratoires chez, notamment, les enfants et les personnes âgées y sont enregistrées depuis quelques années. Avec les odeurs pestilentielles qui envahissent toute la cité et ses périphéries, les habitants n'ont pas trouvé mieux que de quitter les chalets pour aller s'installer chez leurs proches, le temps que la période de mise à feu des ordures passe.
Même les habitants de Chender, village distant de plus d'un kilomètre de la décharge, ne sont pas épargnés et se plaignent des odeurs infectes qui s'en dégagent suite à l'incinération des ordures. Les incendies qui se sont propagés à partir de cette décharge ont provoqué, pour rappel, la perte d'une quinzaine d'oliviers qui se trouvaient dans un champ à côté, le mois dernier.
Par ailleurs, les déchets qui s'y trouvent attirent des meutes d'animaux sauvages et de chiens errants, constituant ainsi un grand danger pour les citoyens, notamment les enfants qui ont l'habitude de jouer dans le terrain sis au bas-côté de la décharge. Un fait qui provoque l'ire des habitants qui n'ont pas cessé de réclamer son transfert vers un endroit plus lointain des habitations. Car la pollution est multiforme avec la prolifération de ce type d'endroits. Elle est visuelle parce que ces décharges « agressent le regard et énervent le citoyen jaloux de la préservation de son cadre de vie ». Elles sont aussi un foyer de prolifération de vecteurs de transmission de maladies comme les moustiques, les chats, les chiens et autres animaux sauvages. Moins visible, mais autrement plus dangereuse, c'est le fait d'être une source de pollution des eaux souterraines et des oueds qui inquiète davantage. Car les eaux de pluie qui s'abattent sur ces endroits s'infiltrent dans la terre et parviennent inévitablement aux nappes phréatiques.
Ces eaux souillées vont aussi dans les oueds et à la mer. Les sachets en plastique sont généralement charriés par les eaux et polluent ainsi toutes les parties des cours d'eau en aval. Mais jusqu'à présent leurs démarches se sont avérées infructueuses. Par ailleurs, d'autres décharges non moins grandes que celle précitée prolifèrent dans plusieurs endroits de la ville et villages. Ainsi, à Bouassem la décharge qui se trouve au bord de la route jouxtant le nouveau CEM ne cesse de s'agrandir, gênant, par le fait des odeurs repoussantes qui s'en dégagent, les écoliers et les professeurs qui attendent les bus dans l'arrêt qui se trouve à côté. Et une autre se trouvant au dessus du pont de la voie ferroviaire non loin de la cité des Chalets. Les responsables locaux disent que la commune ne dispose pas de terrain pouvant contenir d'aussi grandes quantités d'ordures.
Les responsables de la wilaya de Boumerdès ont plusieurs fois annoncé la réalisation des décharges intercommunales répondant aux normes, ou encore des centres d'enfouissement dans les quatre coins de la wilaya, mais cela n'a pas dépassé le stade d'annonces électoralistes. Dénonçant la gestion par les pouvoirs publics de ce chapitre, des citoyens qualifient la prétendue collecte des ordures par les collectivités locales « d'inutile ». « A quoi bon ramasser des ordures dans la rue pour les amasser juste à la sortie de l'agglomération si ce n'est juste pour inventer un chapitre de dépenses ? Qu'on abandonne carrément ce registre et que l'on dise au citoyen que l'Etat n'a pas les capacités de s'occuper de ses problèmes. Je suis persuadé que le citoyen apprendra à gérer lui-même ce dossier », nous a dit un habitant qui se dit « révolté par l'absence de l'Etat et l'abandon du citoyen ».


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