Ayant bénéficié, après maintes démarches, de l'électricité, de l'AEP et du téléphone, les résidants de la cité des 276 logements sise au lotissement Aït Saïd à Akbou, se voient obligés de retaper, encore une fois, à toutes les portes pour bénéficier, cette fois-ci, du gaz de ville. Sur les 276 ménages qui ont squatté cette cité en 2001 et qui porte depuis l'appellation de « cité zedma », il en reste 110 à tenter de trouver un compromis avec la CNEP en vue de régulariser leur situation immobilière. Aussi, cette partie du lotissement Aït Saïd est loin de jouir des mêmes égards réservés à d'autres quartiers de la ville. L'étude de leur demande d'acquisition du gaz naturel a été subordonnée, comme il le leur a été signifié par Sonelgaz dans son courrier de décembre 2007, à la réalisation des voies et réseaux divers (VRD). Slimane Magdoud, membre du comité de cité, s'étonne d'une telle réserve puisque, affirmera-t-il, « le réseau d'AEP ainsi que deux pistes carrossables existent ». « Nous avons attendu pendant une année l'aide promise dans ce sens par le P/APC d'Akbou avant qu'il ne finisse par nous avouer qu'il n'y peut rien », ajoutera notre interlocuteur. Soulignant la difficulté de hisser les bombonnes de gaz butane au 5e étage alors que la conduite de gaz naturel longe le trottoir de leur cité, M. Magdoud en arrive à se demander, l'air dépité, « si nous sommes vraiment des citoyens à part entière ».