Les grandes maisons de disques américaines ont décidé vendredi dernier d'abandonner les poursuites à l'encontre des internautes téléchargeant illégalement de la musique et d'opter plutôt pour une riposte graduée en collaboration avec les fournisseurs d'accès. En cinq ans, depuis 2003, la RIAA (Recording Industry Association of America), qui représente les gros labels, a engagé des poursuites à l'encontre de 35.000 internautes pour piratage. Désormais, un premier message d'avertissement sera adressé par le fournisseur d'accès à l'internaute en infraction, puis une série d'autres sanctions sera appliquée en cas de non respect, jusqu'à une coupure de la connexion, a déclaré la RIAA.