Une centaine de jeunes chômeurs, issus de l'ancienne ville pour la plupart, ont fermé le siège de l'APC d'Akbou durant la journée du 20 du mois en cours pour protester contre le chômage et le déficit criard en logements dont pâtissent les citoyens de la commune. Tout en se plaignant du marasme économique, social et culturel qui ronge la collectivité, les protestataires dénoncent la léthargie de la municipalité. Le recrutement qui privilégie les étrangers à la commune au niveau de la ZAC au grand dam des sans-emplois locaux, des logements attribués aux non résidants de la commune, le projet des locaux commerciaux qui piétine, tels sont entre autres les griefs reprochés aux pouvoirs publics par les contestataires. « En fermant l'APC, nous voulons exprimer notre ras le bol de nos mauvaises conditions de vie. En effet, le chômage, la mal vie, l'absence de loisirs, le manque de perspectives sont notre lot quotidien. De même nous demandons à ce que la distribution de logements se fasse en tenant compte du paramètre de l'ancienneté de résidence. Dans ce sens, nous déplorons l'attribution de 25 logements en dehors du canal habituel de la distribution de logements. D'ailleurs nous savons que trois de ces unités à caractère social sont sous loués. Nous nous insurgeons aussi contre la gestion chaotique du foncier, lequel est le patrimoine de toute la collectivité » nous déclarent les mécontents. Cependant, ce mouvement de protestation a pris fin vers midi à l'issue du dialogue qui a eu au siège de l'APC entre le nouveau chef de daïra, les membres de l'exécutif et les représentants des chômeurs.