Une trentaine de jeunes de Zemmouri ont fermé le siège de leur APC pour protester contre leur convocation par la police suite au squatt, la veille, des locaux destinés à la résorption du chômage. Ils reconnaissent avoir occupé ces locaux en signe de « protestation contre le fait qu'ils soient maintenus fermés et non attribués après leur réalisation ». « Nous entrevoyons déjà une distribution entachée d'irrégularités. Sinon, pourquoi attendre aussi longtemps pour procéder à la distribution ? Et pourquoi n'a-t-on construit que 30 sur les 100 locaux programmés par le président ? », fulmine un jeune, qui se dit en droit d'en bénéficier parce que « chômeur, sans ressource aucune et sinistré du séisme de mai 2003 ». « Nous les avons occupés parce que nous avons constaté qu'ils ne faisaient que se dégrader. Si les 15 locaux de la sortie ouest de la ville gardent encore leurs rideaux, ceux du centre-ville sont dans un état d'abandon total », dit un autre jeune. Fustigeant leurs responsables locaux. Ces jeunes reconnaissent, pour la plupart, n'avoir même pas déposé de dossier, ni au niveau de l'APC ni à l'Ansej, car « ne croyant plus en (leur) exécutif et n'ayant point les moyens pour prétendre à une création d'entreprise par l'entremise de l'Ansej ». A notre arrivée à l'APC, il n'y avait aucun responsable pour nous éclairer davantage sur cette situation.