Les assemblées générales qui se sont déroulées hier au niveau des centres hospitaliers et des facultés de médecine, à l'est du pays, ont renforcé, de manière ferme et inébranlable, la volonté des syndicats des professeurs, docents et maîtres assistants à durcir leur mouvement de protestation et à aller jusqu'au bout de leur action. A Constantine, l'annonce de l'échec des discussions avec le ministre de l'Enseignement supérieur n'a, en aucune manière, étonné les protestataires qui, n'ayant pas nourri de faux espoirs, étaient préparés à un « résultat aussi négatif », dira Y. Kitouni, coordinateur de wilaya du SNMASM. A ce propos, ce dernier déclare : « Tout dépendra des résultats du deuxième round de discussions entamées avec la tutelle hier en fin d'après-midi. D'ici là, nous restons mobilisés pour faire aboutir nos revendications. » A Annaba, les adhérents des deux syndicats protestataires, à leur sortie de l'assemblée générale, tenue hier, étaient unanimes quant à la poursuite du débrayage. Le docteur Noureddine Toumi indiquera : « Notre action est respectueuse des lois et nous souhaitons le retour à la normalité, ce qui passe par la satisfaction de nos revendications, et s'il n'y a aucune suite à notre action, nous sommes partants pour d'autres, dont la grève initiée dans le cadre de la coordination, prévue le 17 janvier prochain, et dont le préavis dûment établi a été déposé hier. » A Sétif, le débrayage des médecins hospitalo-universitaires se poursuit au niveau du CHU Saâdna Abdenour. En effet, 100% des maîtres assistants, docents et professeurs sont engagés dans cette action. L'assemblée générale, qui s'est tenue dans la matinée d'hier, « s'est déroulée comme prévu, dans de bonnes conditions ». « Les syndicalistes restent en attente, non sans une forte mobilisation, des résultats des discussions qui se poursuivent avec la tutelle », nous fera savoir le docteur Hamadouche, coordinateur du syndicat des maîtres assistants. Djamel Belkadi, Nabil Lalmi