Deuxième jour du bac, hier. Aucun incident à signer, du moins dans les centres d'examen visités. Les candidats des filières scientifiques ont eu leur épreuve de mathématiques, alors que les littéraires, eux, ont eu l'anglais comme épreuve. Devant les centres d'examen, après les épreuves matinales, les candidats scientifiques scolarisés, contrairement aux candidats libres, affichent une grande «inquiétude» surtout ceux qui passent l'examen pour la première fois. Parmi les candidats, les uns affirment que le sujet était à leur portée, mais à cause du trac le manque de confiance, ils n'ont pas répondu à toutes les questions ; les autres sont satisfaits de leurs réponses «surtout après les premières corrections avec les amis et les parents». Au même moment, les candidats libres sont un peu loin de cette inquiétude. Normal, ils sont habitués ! Et certains sont là pour la forme, seulement afin d'«éviter les service national». Dans l'après- midi, les littéraires sont plutôt stressés, particulièrement ceux des langues étrangères. Ils ne s'attendaient pas aux «question pièges» de l'épreuve d'anglais : le sujet, disent-ils, était tout de même à leur portée, alors que d'autres ont trouvé les questions un peu compliquées. Côté surveillance, tout se passe dans de bonnes conditions, témoignent les surveillants que nous avons rencontrés. «Nous n'avons pas eu de tentative de triche», affirme une surveillante, du moins dans le centre où elle a été affectée. «Les élèves ont compris la leçon après les expulsions des candidat fraudeurs de l'an passé», nous explique cette surveillante. Hier, sur les réseaux sociaux, c'est le calme plat. Tout semble normal.