Les épreuves du baccalauréat organisées exclusivement pour les candidats retardataire à la session de juin, ont débuté jeudi dernier à l'échelle nationale. A travers une telle décision, le gouvernement sur instruction du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a décidé de donner aux élèves concernés une seconde chance pour prouver leur sérieux et leur ouvrir la porte aux études supérieures. Les épreuves du baccalauréat organisées exclusivement pour les candidats retardataire à la session de juin, ont débuté jeudi dernier à l'échelle nationale. A travers une telle décision, le gouvernement sur instruction du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, a décidé de donner aux élèves concernés une seconde chance pour prouver leur sérieux et leur ouvrir la porte aux études supérieures. Le premier jour du baccalauréat, seuls ou accompagnés de leurs parents les retardataires se sont dirigés tôt le matin vers les centres d'examen pour éviter tout risque de retard. Entre un mélange de stress et de soulagement, les candidats attendaient avec impatience le début des épreuves. A Blida, précisément au niveau du centre d'examen Belkacem El Wezri, les postulants au Bac dans les filières scientifiques ont subi l'épreuve l'Arabe dans la matinée et celle d'éducation islamique dans l'après-midi. Selon les candidats interrogés, les sujets étaient faciles et à la portée de tous. «On s'attendait à des sujets plus difficiles mais ce n'est pas le cas, ils nous ont facilité l'épreuve. On étaient stressés le matin, mais le stress a disparu dès qu'on a vu les sujets», a témoigné Imène tout en montrant son contentement qu'on ait permis aux absents pour cause de retards de repasser l'examen. Les postulants au Bac dans les filières littéraires ont passé l'épreuve des mathématiques dans la matinée et celle d'éducation islamique l'après-midi (le même sujet pour toutes les filières). Selon de nombreux candidats et des surveillants rencontrés, cette session spéciale a été marquée par un taux d'absence élevé. On notera que les habitués des réseaux sociaux ont été privés de surfer et d'utiliser les moyens de communication durant la période des épreuves. Evidemment, ce «verrouillage» a suscité leur colère. «Je ne comprends pas cette nouvelle stratégie adoptée par les autorités publiques. Pour empêcher quelques élèves de tricher, ils privent les autres des réseaux sociaux. A mon avis, ils doivent œuvrer à trouver d'autres solutions pour réussir leur mission», dira Houssem. 104 036 candidats au total, dont 10 082 candidats scolarisés et 93 954 candidats libres, répartis dans 299 centres d'examen à travers le territoire national, sont concernés par cet examen spécial. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, avait donné des instructions pour l'application des mêmes mesures règlementaires et de sécurité que pour la précédente session. Deux nouvelles mesures ont marqué cette session spéciale, à savoir la possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière, et l'octroi de temps supplémentaire pour que les candidats puissent choisir un des deux sujets. Comme pour la précédente session, l'utilisation des téléphones portables ou tout autre moyen de communication demeure interdit à l'intérieur des centres d'examen. De leur côté, les services de la sûreté nationale et ceux de la Gendarmerie nationale ont mis en place un dispositif sécuritaire spécial au niveau des 48 wilayas du pays, en mobilisant des moyens humains et matériels importants, et ce pour assurer le bon déroulement de cette session. Rappelons que les résultats du baccalauréat seront affichés le 25 juillet prochain, alors que les inscriptions universitaires préliminaires débuteront le 1 août sur le site internet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C. C.