Les crues de l'oued Amarigh demeurent la hantise de dizaines d'élèves du village de Metchik (15 km de Boudjellil). En effet, les défluviations de ce cours d'eau provoquent la submersion du ponceau de fortune, qui relie les deux rives de ce village, quand ils ne le détruisent pas parfois. Ce qui fait que des collégiens et lycéens qui fréquentent les CEM et le lycée de Boudjellil se voient pénalisés par ces crues soudaines qui pèsent lourdement sur le bon déroulement de leur cursus scolaire. Il s'agit des élèves qui habitent sur l'autre rive et qui se voient obligés de faire un long détour par la RN5 pour rejoindre, quand ils trouvent un moyen de transport, leur établissement via Béni Mansour. Un détour forcé étant donné que le bus du ramassage scolaire ne peut pas traverser l'oued en état de crue. Pour les plus téméraires, ils retroussent leurs pantalons et traversent complètement l'oued au péril de leur vie. Ce problème récurrent est souvent soulevé par la population de ce village, frappé de plein fouet par un sous-développement, qui n'a de cesse d'alerter les pouvoirs publics, mais sans succès, nous dit-on.