L'association écologique Jeunesse volontaire a été accréditée provisoirement, début juin 2018, en qualité d'observatrice à la conférence des parties à la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, a indiqué, hier, le président de cette association activant dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, Sidi Ahmed Ayadoun. «Jeunesse volontaire, lauréate du trophée ICAF (Initiative climat Afrique francophone) 2017, a été accréditée provisoirement au niveau des Nations unies, souligne M. Ayadoun. A cette occasion, nous invitons les citoyens de Sidi Bel Abbès à se joindre à Jeunesse volontaire afin de consolider leurs projets écologiques par des compétences de différentes spécialités». L'association a, entre autres, réussi à concrétiser en 2017 un projet de plantation de 63 022 arbres au niveau de Sidi Bel Abbès, en partenariat avec la Conservation des forêts et la direction de la jeunesse et des sports. Selon la lettre d'accréditation transmise à Jeunesse volontaire par le représentant de la convention, Marcos Montoiro, la procédure d'admission, après étude des documents de référence, sera examinée lors de la prochaine Conférence des parties prévue au second semestre 2018. «Sur cette base, Jeunesse volontaire peut être considérée comme une organisation provisoirement accréditée, en attendant une décision finale à prendre par les parties lors de la COP14, conformément aux dispositions du paragraphe 7 de l'article 22 de la convention et des règles 6 et 7 de la procédure du COP», informe le secrétariat de la convention. La Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification propose, faut-il le préciser, une manière entièrement nouvelle de gérer les écosystèmes arides et les flux d'aide au développement. En septembre 2007 à Madrid, la 8e conférence des parties a adopté le plan-cadre stratégique décennal destiné à renforcer la mise en œuvre de la convention. La stratégie propose des objectifs opérationnels, qui se déclinent à travers des axes tels que la sensibilisation de l'opinion publique, la mise en place de cadres politiques ou la construction de capacités nouvelles en termes d'innovation scientifique et technologique. L'accent est placé, selon le site officiel de la convention, sur la démarche «ascendante», partant de la base, avec une forte participation locale dans la prise de décisions. Les collectivités et leurs dirigeants, ainsi que les organisations non gouvernementales, les experts et les fonctionnaires «coopèrent dorénavant étroitement pour définir les programmes d'action».