Vingt œuvres (romans et nouvelles) ont été retenues, sur une cinquantaine en trois langues (arabe, amazighe et français) par le Conseil du prix, qui s'est réuni le 28 juin dernier pour l'établissement de sa «long list». Dix écrivains en français, trois en amazighe et sept en arabe sont en lice pour cette 6e édition, dont les lauréats seront connus le 13 octobre prochain.Doté d'un chèque d'un million de dinars, le prix qu'organise, tous les deux ans depuis 2002, l'association culturelle La Grande maison, en collaboration avec le ministère de la Culture, a pour objectif la promotion de la jeune littérature algérienne. Comme l'exige le règlement, les œuvres présélectionnées ont été publiées entre 2016 et 2018. Dans une déclaration à la presse, Sabéha Benmansour, présidente du Conseil, souhaite «voir l'action que nous menons en faveur de l'écriture et des écrivains dans notre pays, s'inscrire dans la durée et ne jamais perdre de la valeur qu'elle a choisi de faire sienne. J'ajouterais également que chacune des étapes qui en marquent le déroulement est un hommage à celui qui, figure marquante de notre paysage culturel, a accepté que l'on place symboliquement, sous son nom, ce prix. C'est pour nous, comme pour tous nos heureux lauréats, un immense honneur…». L'association La Grande maison est née à Tlemcen en 2001, avec le consentement de l'écrivain de son vivant. Ses objectifs sont, entre autres, glorifier le travail dibien, en favoriser l'accès à un large lectorat, élargir, à partir de l'œuvre dibienne, la réflexion à d'autres domaines d'expression d'art : peinture, sculpture, musique, assurer la relève, avec la création notamment du prix littéraire Mohammed Dib et mise en place de plusieurs ateliers, dont l'écriture, le théâtre, le cinéma et le dessin.