Bien que disposant d'un local neuf, la BADR d'Aïn El Hammam, semble se plaire dans ses locaux vétustes et peu fonctionnels. Le local qui a dû être plus accueillant, lors de son ouverture, dans les années 80, ne répond ni aux normes d'hygiène ni au confort que les clients sont en droit d'en attendre. C'est dans un local à la peinture défraîchie et le carrelage d'une autre époque que les quelques agents, affectés aux guichets, se démènent, pour satisfaire une clientèle, chaque jour plus nombreuse. Les infiltrations et le manque de lumière complètent ce tableau, peu reluisant, d'un organisme financier censé offrir à sa clientèle, un minimum de confort. Les usagers ne désertent pas leur banque, pour autant. Au contraire, les attroupements devant la porte d'entrée, de l'agence BADR d'Aïn El Hammam, sont devenus quasi quotidiens. Les bousculades et les vociférations commencent déjà dehors, bien avant l'ouverture. A 9h , les clients se ruent vers les guichets qu'ils assiègent dans une pagaille indescriptible. Les préposés aux guichets, submergés, font difficilement face à cette foule qui ne diminuera qu'avec la fermeture. Dans de pareils cas les responsables ne souhaitent pas s'exprimer. Cependant, nous avons pu comprendre qu'un problème lié à la conformité de la nouvelle agence l'empêcherait d'ouvrir. Ce qui ne peut être une excuse pour que les conditions actuelles perdurent car les difficultés des usagers se reproduiront demain et les jours d'après. En dehors de ceux qui endurent ce calvaire, personne ne semble s'en offusquer ou prendre des mesures pour que les nouveaux locaux, dont le loyer est payé régulièrement par la BADR, soient réceptionnés.