Les clients de la Banque de développement rural (BADR) ne comprennent pas les raisons qui empêchent les responsables de cet organisme bancaire à rejoindre les nouveaux locaux, aménagés à la sortie-est d'Aïn El Hammam. Installée à l'entrée de la ville, depuis une vingtaine d'années, la BADR occupe actuellement des locaux, sans commune mesure avec son standing. En dehors de l'inévitable chaîne des usagers, rien n'indique, de l'extérieur, qu'il s'agit d'un organisme de cette importance. Ce ne sont pas la couleur verte défraîchie des murs, ou cette masse métallique servant de porte d'entrée, qui donneront l'image d'un service de qualité qui se fait à l'intérieur. Le mobilier (bancs), tout comme le décor intérieur qu'on qualifierait d'un autre âge militent pour le transfert de la BADR vers des lieux plus accueillants et surtout plus confortables pour les clients et le personnel. Pourtant les responsables ont décidé de louer les anciens locaux de la défunte « Khalifa Bank » qui ont été, d'ailleurs, aménagés pour en faire leur nouvelle agence. Après bientôt une année d'attente, bien que les travaux d'aménagement soient terminés, nous dit-on, la BADR ne semble pas pressée de déménager. Mitoyenne à la sûreté de daïra, la future BADR ne pouvait espérer mieux, en matière de sécurité, pour un organisme financier. Quant aux locaux, ils ne peuvent qu'avoir l'assentiment des usagers qui attendent avec impatience leur ouverture pour être servis dans des conditions à la hauteur de la réputation de leur banque.