Intervenant quelques jours avant le choc du TP Mazembe, prévu pour vendredi prochain au chaudron qui sera à n'en pas douter plein comme un œuf, le coup de starter de la Ligue I faisait grincer des dents de nombreux Ententistes pas du tout convaincus par les dernières prestations de l'ESS, version Rachid Taoussi, qui a du pain sur la planche. Pénétrant sur la verdoyante pelouse la peur au ventre, les Noir et Blanc privés de Djahnit, Sidhoum, Karaoui et Bouguelmouna, mettent une demi-heure pour enflammer un vétuste stade aux anges. Œuvre de Rébiai, l'autre alternateur de la machine sétifienne, l'ouverture du score met en confiance le collectif bouclant le premier round avec un petit avantage mais suffisant pour rétablir la confiance en soi. Contraint de zapper les voyages du Maroc et de Croatie, Ghacha (48') corse l'addition à un moment important de la seconde manche. Cette réalisation fait mal aux hommes de Bouakaz, qui accusent le coup. En confiance, les Ententistes déroulent, retrouvent des sensations et des repères. Au bonheur de leur public satisfait du contenu proposé par un collectif non rassasié. Comme l'appétit vient en mangeant, Djabou (57') matérialise l'ascendant de son équipe. Celle-ci réussit donc son entrée en matière. Même si tout n'est pas parfait au sein d'un collectif en construction, ce succès ne souffrant aucune contestation booste le moral des Noir et Blanc qui annoncent la couleur. En passant sans encombres l'écueil bellabésien, l'Aigle noir s'offre une bouffée d'oxygène et peut désormais préparer dans d'excellentes conditions la confrontation de la LDC. Enjeu oblige, les retrouvailles avec le TP Mazembe, qui n'a pas perdu son temps à l'ouest du pays où il a disputé trois rencontres amicales face au MCO, l'USMBA et l'OM Arzew, soldées par des résultats nuls, s'annoncent ardues. Notamment pour l'ESS qui voudrait rester en course. Pour atteindre un tel objectif, les Sétifiens doivent impérativement prendre les trois points du rendez-vous. La mission est certes difficile mais pas impossible, d'autant que le TPM n'est pas invincible.