A l'initiative de l'association Sid d'Akbou et en collaboration avec l'association la Sumam, d'Ighil Nacer, un atelier de formation sous le thème «Initiation à l'écriture entre communication et consistance» a été organisé du 7 au 8 août, au centre culturel d'Akbou au profit des jeunes. «Toute communication est à la base une quête d'informations et de savoir. Nous ne pouvons parler d'écriture sans commencer par expliquer le contexte de la communication dans laquelle est située cette situation d'écriture», d'après le formateur. La première journée a été entamée par l'accueil des participants et la présentation de leurs associations respectives, puis le lancement de la formation par le cadrage de l'atelier, son objectif et son utilité. Les éléments de base d'une situation de communication et le niveau du langage étaient deux des nombreux éléments traités lors de cet atelier. Les participants ont apprécié l'échange et la mutualisation qui s'est installée dès le début de l'atelier. D'un autre côté, les participants ont échangés entre eux autour des manques qu'ils ont dans une situation de communication, à commencer par la famille. A ce propos, une participante à la formation dira : «Notre société ne communique pas. Moi je parle avec mes enfants et je les incite à faire de même en espérant qu'ils reproduisent cela avec leur entourage, c'est ma façon à moi de contribuer à l'amélioration de nos relations.» La deuxième journée a été consacrée entièrement à l'écriture, où les participants ont été initiés aux attitudes à adopter et aux atouts à avoir pour une écriture efficace. «J'ai beaucoup aimé la méthode avec laquelle le formateur a présenté son exposé, il a utilisé lui-même les éléments qu'il nous enseigne», nous confie une autre participante. «C'est la première activité que notre association réalise, depuis le renouvellement. Nous avons décidé de réorienter les actions de l'association vers la formation en la dotant de plus de consistance et d'outillage afin qu'on soit en mesure de répondre aux objectifs que nous avons tracés», explique Sofiane Azrou, président de l'association Sid.