La thèse privilégiée jusqu'ici a été confirmée par le commandant de bord de l'Airbus A320, qui affirme que les réacteurs de l'Airbus A 320 ont bien été heurtés par des oiseaux. Le commandant de bord du vol 1549 de la compagnie US Airways, qui a réussi à amerrir, jeudi après-midi, en douceur sur les eaux glacées de l'Hudson, sauvant ainsi ses 150 passagers et son équipage, a indiqué que les moteurs de l'avion avaient été frappés en plein ciel par des oiseaux. Selon le National Transport Safety Board, l'organisme fédéral chargé de l'enquête sur l'accident, avant d'amerrir, le pilote, Chesley Sullenberger a précisé à la tour de contrôle : « Nous avons heurté des oiseaux. Les deux moteurs ont perdu leur puissance. Nous faisons demi-tour. » A grande vitesse, les collisions avec des oiseaux provoquent des impacts destructeurs, en particulier sur les ailettes des moteurs à réaction.