Les personnes qui attendaient dans la soirée du lundi 18 juillet un parent ou un ami en provenance de Paris-Orly par le vol d'Aigle Azur 273 A 321 ont attendu vainement l'atterrissage de l'avion à l'aéroport d'Alger. Renseignements pris auprès de la direction de la compagnie aérienne concernée, l'appareil en question a été victime - et le problème est bien connu - d'une intrusion d'oiseaux, plus précisément des mouettes, dans les réacteurs de l'avion. Il est bien connu que les os de ces oiseaux, désintégrés par les réacteurs de l'avion, peuvent causer de graves dangers à l'appareil et compromettre la sécurité des passagers. Un risque que la compagnie Aigle Azur n'a pas voulu prendre en prenant option pour le nettoyage et la vérification du bon fonctionnement de l'airbus avant d'autoriser son retour à l'aéroport de Paris-Orly où l'attendaient des passagers en partance pour Alger. Le responsable de l'escale d'Aigle Azur a déclaré que sa compagnie a dû louer les services de spécialistes expressément dépêchés de Paris pour nettoyer les moteurs conformément aux normes internationales en vigueur. Ce n'est qu'au terme de cette opération que l'avion a pu prendre la destination de l'aéroport français, mais il n'a pu reprendre la destination d'Alger en raison de l'interdiction de vols nocturnes. Les passagers ont toutefois été hébergés dans un hôtel parisien, ce qui a considérablement réduit le désagrément. Ils ont pu prendre le vol du matin dans les conditions requises par la réglementation internationale. A noter que le danger des oiseaux est un problème récurrent à l'aéroport de Béjaïa, notamment depuis que le traitement par dissuasion sonore a été, pour on ne sait quelle raison, abandonné. La direction de l'aéroport ne peut rester indifférente à ce problème qui met constamment en danger des centaines de vies humaines.