L'insécurité aux alentours du CEM d'El Karia Le nouveau CEM de l'ex-village socialiste agricole (VSA) de Collo, appelé communément El Karia, est devenu un lieu où règne l'insécurité car fréquenté par beaucoup de jeunes délinquants. Les bagarres entres ces jeunes, et même entre élèves de cet établissement scolaire, sont fréquentes. Une enseignante a même été agressée par son élève devant le CEM. Un parent, soucieux de la scolarité de ses enfants et inquiet devant cette situation, s'est rapproché de nous pour attirer l'attention des autorités locales pour mieux sécuriser cet endroit et le débarrasser des voyous et autres drogués qui imposent leur diktat aux autres élèves. Ce CEM de 14 classes, qui a ouvert ses portes cette année, s'est avéré insuffisant pour accueillir tous les élèves de cette cité, dont un grand nombre continue de fréquenter les CEM du centre-ville de Collo. Des routes ou des lits d'oueds ? Les pluies torrentielles qui se sont abattues durant la soirée de dimanche sur Collo ont transformé les routes bitumées de cette ville en des lits d'oueds qui ont paralysé la circulation piétonne pendant de longues heures. Les avaloirs se sont avérés incapables d'absorber les crues se déversant des hauteurs, inondant la majorité des routes. Le système de drainage des eaux pluviales de certaines routes, pourtant récemment réhabilitées et revêtues au niveau de la cité Mohamed Cheïkh, s'est révélé inopérant. Les passants n'en revenaient pas de voir les eaux se déverser avec furie sur tous les espaces. La protection du centre-ville, entouré de montagnes, des inondations a toujours été la préoccupation majeure des élus qui se sont succédé depuis les années 1980. Un bateau cambriolé au port Les cambrioleurs sont de retour à Collo, profitant, comme d'habitude, d'une nuit d'orage et du bruit des rafales de vent pour cambrioler les magasins. A noter que la ville a connu une longue période d'accalmie tant que des bandes récidivistes, connues sur la place publique pour les casses de magasins, étaient à l'ombre. La nouveauté cette fois-ci, et qui reste un fait inédit, est le cambriolage d'un sardinier au niveau d'un quai du port de Collo : un bateau, acquis récemment dans le cadre du programme de la relance économique (PRE) par un ancien armateur, a été délesté de l'essentiel des équipements sophistiqués de navigation. En effet, le GPS, le radar et deux sondeurs ont été subtilisés sans la moindre trace d'effraction, le tout estimé à environ 700 000 DA. Depuis, l'armateur de ce sardinier de 19 m se démène, sans succès, pour obtenir une autorisation devant lui ouvrir la voie à la pêche hauturière, tel un chalutier, pour amortir les frais de l'entretien et pouvoir ainsi rembourser les dettes de la banque contractées pour l'achat du sardinier en question.