Sénégal Le département d'état américain a annoncé ce week-end dans un communiqué l'ouverture au Sénégal du premier centre régional de formation à la lutte antiterroriste en Afrique de l'ouest. Le centre a été inauguré jeudi à Thiès, située à 70 km de Dakar, par le département d'Etat et le gouvernement sénégalais. Financé et équipé par les Etats-Unis dans le cadre du programme d'assistance antiterroriste (ATA) du département d'Etat, le centre va dispenser des formations à la lutte antiterroriste aux forces de sécurité au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest. Selon le département d'Etat, le nouveau centre devrait renforcer les relations entre les deux pays et souligne, par ailleurs, la poursuite de leur partenariat sécuritaire. Burkina Faso Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a déclaré que la Chine va apporter son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme, ont rapporté des médias locaux. Au terme de sa visite en Chine, à l'occasion du sommet du 3e Forum de coopération Chine-Afrique, le président burkinabè a indiqué que l'accompagnement de la Chine est attendu dans le cadre du G5 Sahel, visant à lutter contre le terrorisme et le crime organisé au Mali, au Niger, au Burkina Faso, au Tchad et en Mauritanie. «Nous ne pouvons pas développer l'économie tant qu'il n'y a pas la paix», a-t-il ajouté. Brésil Le candidat de l'extrême droite à la présidentielle d'octobre au Brésil, Jair Bolsonaro, 63 ans, a été attaqué à l'arme blanche et légèrement blessé alors qu'il faisait campagne, a annoncé son fils Flavio. M. Bolsonaro, largement en tête des sondages pour le premier tour du 7 octobre, «a reçu un coup de couteau à l'abdomen», a annoncé son fils, député de l'Etat de Rio de Janeiro, sur Twitter, mais «ses blessures sont superficielles». Des images télévisées ont montré M. Bolsonaro, juché sur les épaules de sympathisants, recevoir un coup violent sous le thorax et s'effondrer en arrière avant d'être évacué, alors qu'il faisait campagne dans une rue bondée d'une ville de l'Etat du Minais Gerais. France L'ancien Premier ministre François Fillon (Les Républicains) a été entendu hier par les juges du pôle financier du tribunal de Paris chargés de l'enquête sur l'emploi présumé fictif de son épouse Penelope comme attachée parlementaire, a annoncé à la presse une source proche du dossier. Cette affaire, révélée en pleine campagne pour l'élection présidentielle de 2017, a contribué à ruiner ses chances d'être élu. En examen pour détournement de fonds publics, complicité et recel d'abus de biens sociaux, manquement aux obligations de déclaration, il a abandonné la politique. Selon la même source, son épouse a été entendue jeudi.