Le rencontre Gambie-Algérie, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019 (groupe D) s est terminée sur le score d un but partout. Les Verts pouvaient éventuellement faire mieux, mais au vu du contexte dans lequel s est déroulé la rencontre, Brahimi et ses coéquipiers ne pouvaient espérer mieux. En effet, c est dans un climat d insécurité aux alentours du terrain de jeu qu a débuté la rencontre. D'emblée, les Fennecs montrèrent qu ils voulaient absolument en finir avec un passé récent. Ils héritèrent du coup d envoi et occupèrent la moitié du terrain adverse. Baghdad Bounedjah chercha à peser sur la défense des Scorpions dès l'entame de la partie. A la 9', une attaque algérienne s'est développée sur le côté droit, mais sans inquiéter le gardien gambien. Ramy Bensebaïni sur corner a failli de la tête faire mouche. Les gambiens opéraient par contres et sur balles arrêtées, dont l'une d'elles a failli tromper la vigilance de M'bolhi. Sur une mauvaise interception de Bensebaïni sur le côté, l'attaquant gambien s'échappe, mais Tahrat s'interpose judicieusement. A la 30' de jeu, les Gambiens reviennent à la charge et le n° 3 de la tête sauta plus haut que Mandi et M'bolhi suivit le ballon des yeux vers la sortie de but. La mi-temps fut sifflée comme elle a débuté. Après la pause-citron, Les Fennecs reviennent avec de la détermination. A la 47', Bounedjah hérita d'une mésentente entre la défense gambienne, se saisit du ballon et marque. L'égalisation des gambiens intervint à la 49', but inscrit par Ceesay. Pour la suite, il y a lieu de signaler l'action de Feghouli, rentré à la 70' de jeu, lequel a semé la panique dans la défense gambienne, manquant de peu de faire le break à la 87' n'était la classe du gardien. De prime abord, il y a lieu de signaler le retard accusé sur l'heure prévue du coup d'envoi. Une organisation de match burlesque ! La cause revient à la mauvaise organisation de cette importante rencontre qualificative à la CAN-2019. En effet, il s'agissait de la présence massive de supporters gambiens le long de la main courante, lesquels ne voulaient pas rejoindre les gradins. Suite à quoi les responsables de la FAF présents sur les lieux avaient refusé de rentrer sur le terrain au motif que la sécurité des joueurs n'était pas suffisamment assurée. Dernière tentative des autorités gambiennes en demandant à leurs joueurs d'inviter «gentiment» leurs supporters à regagner les gradins. Même avec cette démarche, rien n'y fit. La rencontre démarra en présence de milliers de gens entassés sur les alentours de la main courante. D'après le règlement, les arbitres et le commissaire chargé de la sécurité doivent tout faire, aidés pas les autorités civiles et militaires, pour remettre de l'ordre et ne laisser personne aux abords du terrain, sauf ceux habilités par le règlement à être sur la main courante, et ce, dans le délai de 45 minutes. Naturellement, si la CAF ou la FIFA ordonne aux officiels de prolonger le temps d'attente pour remettre de l'ordre, à ce moment là le temps de battement sera prolongé jusqu'à ce qu'aucune personne non inscrite sur le feuille de match ne soit sur les alentours du terrain. Malgré cela, des milliers de personnes sont restées sur la main courante juste devant les joueurs sur le terrain. Pour un match officiel de surcroît qualificatif pour la prochaine CAN 2019 ; c'est du jamais vu !