Devant une équipe de l'USM Bel Abbès volontaire à souhait, les camarades du revenant Walid Bencherifa ont su se transcender et offrir à l'exigeante galerie clubiste le match qu'elle espérait depuis l'entame de l'exercice. En effet, après une série de résultats en dents de scie, les Constantinois étaient dos au mur, en ce sens qu'il fallait non seulement justifier leur statut de champion, mais également de présenter un jeu digne du tenant du titre, d'autant plus que l'équipe n'a pas connu de grands chamboulements, et que le recrutement opéré durant l'intersaison était plutôt réussi. Si les protégés de Abdelkader Amrani ont davantage subi lors de la première période, qu'ils ont cependant terminée à leur avantage (but de Lamri à la 45'), ils se sont montrés beaucoup plus conquérants à la reprise, se permettant le luxe de planter deux autres banderilles, par le même Lamri (68') et Abid (58'), lequel a débloqué son compteur en Ligue 1 à sa grande joie et celle de ses coéquipiers. Pour cette rencontre, le technicien tlemcénien a opéré trois changements dans le onze rentrant, lesquels, si l'on considère le score, se sont avérés judicieux : Rahmani gardait les bois à la place de Limane, Zaâlani a repris le poste de ses débuts sur le flanc droit de la défense, ce qui en a résulté une paire inédite Chahrour-Aroussi dans l'axe, et enfin, la dernière recrue en date, Nassim Zitouni, transfuge du club bulgare de Dunav 2010, a été chargée de l'animation offensive à la place de Beldjilali. S'exprimant à la fin de la rencontre, l'entraîneur adjoint du CSC, Lyes Arab, a déclaré : «Une grosse pression pesait sur les épaules des joueurs, mais ils ont su se montrer à la hauteur et bien gérer les débats. Nous tenons notre match référence, et il s'agit maintenant de remettre les pieds sur terre et de confirmer ce résultat vendredi face à l'AS Aïn M'lila.» De son côté, le manager général du club, Tarek Arama, a salué cette victoire acquise, selon lui, avec l'art et la manière : « Aujourd'hui, l'équipe a rassuré ses supporters et a prouvé qu'elle était sur le bon chemin. Je dédie ce succès à notre galerie et aussi à Amrani qui a subi pas mal d'attaques ces derniers temps.» Le coach s'est d'ailleurs refusé à tout commentaire à l'issue du match. L'émotion, probablement.