Sidi Sémiane : Un gisement de baryte en exploitation Dans la commune de Sidi Sémiane, en cette zone appelée Sidi Farès, en amont de la centrale électrique de Hadjret Ennous, l'on extrait de la barytine d'un gisement qui s'étend sur une superficie de 21,45 ha, exploité par un investisseur algérien. Ce dernier avait bénéficié d'un arrêté d'exploitation le 15 juillet de l'année 2000 pour une durée de 30 ans. Selon l'évaluation de cet opérateur, la production annuelle peut atteindre 25 464 tonnes. Ce gisement, rappelle-t-on, avait connu un arrêt suite à l'opposition de l'administration forestière et la reprise de l'exploitation n'a eu lieu qu'après une décision de justice. Outre la barytine, il a été détecté la présence d'autres matières premières dans le sol et le sous-sol de la wilaya de Tipaza, notamment dans la région ouest, en l'occurrence le mercure, le cuivre, l'argent et le fer. Néanmoins, Tipaza n'enregistre que l'extraction de la barytine, dont le concassage, le séchage, le broyage et le conditionnement sont autant d'étapes précédant son utilisation et s'effectuant en dehors de la wilaya. Le rôle de cette matière ne cesse de croître. Elle est utilisée dans les industries pharmaceutiques et chimiques. Réduite en poudre, la barytine est aussi utilisée dans diverses activités de plusieurs secteurs industriels, dont le papier, le textile, le verre et le ciment pour fabriquer un béton qui protège des radiations radioactives. La baryte demeure ainsi l'un de ces minéraux extrêmement exploités qui fait la richesse de la région. Au niveau de ce gisement, c'est une baryte massive et cristallisée qui est extraite. Absence de transport pour les étudiants Les étudiantes et étudiants des trois daïras de l'ouest de la wilaya de Tipaza, Cherchell, Gouraya et Damous, continuent à souffrir sur les routes pour rejoindre leur domicile. En effet, en dépit de toutes les démarches effectuées pour bénéficier d'une ligne Alger-Cherchell, les universitaires n'arrivent toujours pas à comprendre l'entêtement de certains décideurs au niveau de la structure de transport du COUS, qui refusent de leur affecter des bus. « Nous avons signé une pétition et pris attache auprès des autorités locales », disent ces étudiants, en expliquant : « Il semblerait qu'il existe une ligne de transport sur les tableaux du COUS, mais nous n'avons jamais vu de bus arriver, bien que nous soyons plus de 200 étudiants à vivre le calvaire. » Ainsi, différentes administrations affichent leur impuissance face à l'absence du transport des étudiants et étudiantes qui habitent les communes de Cherchell, Sidi Ghilès, Hadjret Ennous et même Gouraya. Une maison de l'artisanat en déliquescence La maison de l'artisanat de Tipaza se trouve dans un état de dégradation très inquiétant. La wilaya de Tipaza y avait pourtant aménagé le grand hangar pour créer 17 locaux pour les artisans. Un investissement consenti pour encourager le secteur de l'artisanat, mais qui s'avère aujourd'hui inutile, car l'aménagement n'a pas été entretenu. Il suffit de visiter cette « maison de l'artisanat » durant une journée pluvieuse, pour constater dans quel état travaillent les jeunes artisanes. Des flaques d'eau sur le sol et la salle est très mal éclairée, sans compter le froid en hiver. Les produits de l'artisanat sont exposés dans un triste décor. Les artisans ne savent plus où payer leur loyer. La situation administrative de ce bien public n'a pas été réglée, selon ces artisanes. Cherchell : Des artistes solidaires avec Ghaza De nombreux artistes peintres venus des wilayas de Béjaïa, Batna, Alger et Blida se sont mêlés à leurs camarades de l'ex-Césarée, à la bibliothèque communale de Cherchell, pour exprimer leur émotion et leurs sentiments de solidarité avec la population de Ghaza, notamment les enfants victimes des attaques meurtrières perpétrées par l'armée israélienne. « Les artiste ghazaouis sont toujours victimes de l'embargo », déclare l'un d'entre eux, avant d'ajouter : « Nous avons voulu, à travers nos modestes actions, porter les voix de nos frères de Ghaza hors de leur territoire. »