– Commune de Bab Ezzouar : Les classes surchargées La surcharge des classes semble affecter durablement les écoles de Bab Ezzouar. Les projets de réalisation de nouvelles structures scolaires, inscrits dans le cadre du programme communal des précédents mandats, n'ont, pour la plupart, pas abouti. Rappelons que l'Assemblée communale a connu, durant une période, un blocage qui a ralenti de manière significative le développement au niveau local. La commune de Bab Ezzouar compte cinq grandes cités d'habitation, «il faudrait construire dans chaque cité au moins une école, ce qui n'est malheureusement pas le cas», déplore un habitant de la cité Rabia Tahar. Signalons également que la commune connaît une croissance démographique fulgurante. De quelques milliers d'habitants durant les précédentes décennies, la commune est passée actuellement à 100 000 habitants, d'où la nécessité de construire de nouveaux établissements scolaires. Entre- temps, les élèves doivent suivre les cours entassés dans des classes de 45 élèves. – Commune de Réghaïa : Le centre-ville encombré A Réghaïa, les bus qui s'arrêtent anarchiquement sur le bas-côté de la route créent d'énormes embouteillages, particulièrement à l'entrée de la ville, où les arrêts de bus ont été installés dans un endroit qui ne s'y prête pas. Le chef-lieu de la commune connaît une importante congestion routière, d'où la nécessité de revoir le plan de circulation. De l'avis de plusieurs habitants de la ville, il serait judicieux de délocaliser ces arrêts afin de permettre à la circulation routière de se fluidifier. Aussi, signalons que les commerçants informels participent à cette situation de désordre général. A proximité du marché couvert, nombre de ces marchands occupent illicitement les lieux, créant ainsi d'interminables embouteillages, «les autorités locales devraient commencer par éradiquer le commerce informel, c'est à partir de cette démarche seulement que la ville pourra retrouver un semblant de désengorgement», suggère un habitant du centre- ville, «par ailleurs, il faudrait interdire les stationnements anarchiques qui, dans certains endroits de la ville, créent des goulots d'étranglement», conclut-il.