La rentrée scolaire à Bab Ezzouar ne s'est pas déroulée sans problèmes. La surcharge des classes semble affecter les écoles de la commune qui, faut-il le signaler, supportent un nombre d'élèves grandissant. Les projets de réalisation de nouvelles structures scolaires, inscrits dans le cadre du programme communal de l'ancien mandat, n'ont en majorité pas abouti. Rappelons que l'APC a connu durant le précédent mandat un blocage qui a ralenti de manière significative le développement au niveau local. Rappelons que la commune de Bab Ezzouar compte cinq grandes cités d'habitation. «Il faudrait construire dans chaque cité au moins une école, ce qui n'est malheureusement pas le cas», déplore un habitant de la cité Rabia Tahar. Signalons également que Bab Ezzouar connaît une croissance démographique fulgurante. De quelques milliers d'habitants durant les précédentes décennies, la commune est passée actuellement à 100 000 âmes, d'où la nécessité de construire de nouveaux établissements scolaires. Entre-temps, les élèves doivent suivre les cours, entassés dans des classes de 45.