Station de bus de Réghaïa : Le commerce informel reprend de plus belle... Quelques mois après l'opération d'éradication des commerces informels au niveau de la station de transport urbain qui se trouve au centre-ville de Réghaïa, les vendeurs à la sauvette et autres marchands occasionnels ont repris leurs habitudes en installant leurs étals de fortune dans les entrailles même de la station. Cette situation illustre l'absence de suivi, qui a eu le mérite d'endiguer définitivement le phénomène. A quelques encablures de la station, les commerçants informels ont repris également leurs activités, au grand dam des habitants des cités et lotissements d'habitation qui se trouvent au centre-ville et qui subissent une multitude de désagréments. D'après un responsable de l'ancienne APC, la municipalité a prévu d'intégrer tous ces marchands dans le cadre du commerce légal. En attendant cette situation de rechange, les commerçants informels continuent de faire la pluie et le beau temps, altérant de surcroît le cadre et la qualité de vie des habitants. «Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles trouvent une solution durable à ce problème», lance un habitant du chef-lieu. …et le centre-ville toujours congestionné A Réghaïa, les bus qui s'arrêtent anarchiquement sur le bas-côté de la route créent d'énormes embouteillages, particulièrement à l'entrée de la ville, où les arrêts de bus ont été installés dans un endroit qui ne s'y prête pas. Le chef- lieu de la commune connaît une importante congestion routière, d'où la nécessité de revoir le plan de circulation. De l'avis de plusieurs habitants de la ville, il serait judicieux de délocaliser ces arrêts afin de permettre à la circulation routière de se fluidifier. Aussi, signalons que les commerçants informels participent à cette situation d'asphyxie générale. A proximité du marché couvert, nombre de ces marchands occupent illicitement les abords du marché, créant ainsi d'interminables embouteilla- ges. «Les autorités locales devraient commencer par éradiquer le commerce informel, c'est à partir de cette démarche seulement que la ville pourra retrouver un semblant de désengorgement», suggère un habitant du centre-ville. «Par ailleurs, il faudrait interdire les stationnements anarchiques qui, dans certains endroits de la ville, créent des goulots d'étranglement», ajoute-t-il.