Dans un communiqué datant du 19 septembre et reçu le 23 septembre, le Syndicat national des éditeurs du livre(SNEL) déclare qu'«il vient de prendre connaissance avec étonnement de la teneur d'une décision qui émane du commissariat du Salon international du livre d'Alger (SILA 2018) portant sur l'augmentation des prix de location des stands». Ce qui a suscité le plus la stupeur du SNEL, est que cette hausse passe du simple au double. Une sérieuse entrave et un handicap quant à la participation des maisons d'édition à l'occasion du Salon international du livre d'Alger (SILA). Ainsi, une telle décision aura un impact négatif parce qu'elle pénalise le lecteur et occasionnera des dommages importants pour les éditeurs. La décision du commissariat du Salon international du livre d'Alger (SILA) a été prise de façon unilatérale, sans la moindre consultation des éditeurs ni prise en considération de la difficile situation qu'endure l'industrie du livre et les éditeurs actuellement. Cette décision ne peut pas être justifiée, en marge de la résorption graduelle de la crise économique et de la teneur de la loi des finances 2019. C'est une décision antinomique avec la politique du gouvernement en matière de soutien à la lecture et d'encouragement à l'industrie du livre. La décision du commissariat du Salon international du livre d'Alger portant sur cette majoration des prix de locations des stands est en contradiction flagrante avec la Constitution, qui prévoit le droit du citoyen à la culture, et en infraction avec les règles de la concurrence économiques logiques. Le Syndicat national des éditeurs du livre interpelle les décideurs du pays afin de ne pas permettre l'échec de la plus grande manifestation culturelle annuelle en Algérie.