Ernst & Young, cabinet d'audit, de conseil, de droit, de fiscalité et de finance, renforce sa présence en Algérie en ouvrant un bureau. Selon Jean-Pierre Letartre, membre de EMEIA (Europe, Middle East, India and Africa), l'objectif est « d'être proche des entreprises algériennes en les accompagnant dans leur développement ». Ces dernières sont confrontées à la complexité des réglementations, à une exigence de performance financière et de maîtrise des risques. Depuis le 1er novembre 2008, 35 collaborateurs ont rejoint le cabinet avec pour objectif de tripler le volume d'activités dans les trois années à venir ; le bureau devrait alors disposer d'une centaine de collaborateurs. Selon ce cabinet, « l'économie algérienne dispose d'un marché potentiel important et qui s'est beaucoup transformé. Il bénéficie de l'essor des prix des hydrocarbures. Il y a une réelle volonté d'entreprendre et un niveau de formation très bon. Cependant, les systèmes d'information doivent être améliorés. Il est encore dominé par les lourdeur du cadre fiscal. La réforme bancaire doit être menée à terme ou du moins s'accélérer. Il faut aussi continuer les efforts pour inculquer la culture managériale ». Ernst & Young veut être un acteur de simplification, de confiance et de proximité qui se base sur « la pluri-compétence ». Il est présent depuis 25 ans dans notre pays. En 2005, il a ouvert un bureau de liaison qu'il a transformé en bureau permanent. But à atteindre : aider les clients à tenir leurs engagements envers leurs marchés et autres parties prenantes.